Crissements et dérapages à Bahreïn (Luis Lema)

Les responsables de la Formule 1 ont décidé de maintenir le Grand Prix dans ce petit émirat. Ce dimanche, le pays sera au centre de l’attention mondiale alors que la majorité chiite du pays est soumise depuis un an à des violences de toutes sortes

En achevant la construction du Circuit international de Sakhir, à Bahreïn, ses concepteurs furent confrontés à un gros problème, en 2004. Plantée en plein désert, la ceinture d’asphalte de 5,412 km flambant neuve risquait d’être vite engloutie par le sable. Exprimant une inquiétude générale, le champion du monde de l’époque, Michael Schumacher, s’alarma devant les dégâts que pourraient provoquer aux moteurs ces grains de sable portés par les vents du désert. La menace fut prise très au sérieux. A tel point que les organisateurs se mirent à sprayer des tonnes de colle aux alentours, afin de figer les dunes.

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